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Articles publiés dans la revue Cheminement

Toucher la peau...
jusqu’au mystère de l’être

Notre structure corporelle peut-être « touchée » de mille et une façons, que ce soit par des gestes d’affection, de violence, ou par des impacts traumatiques tels une naissance difficile, une collision automobile, des accidents et des chutes de toutes sortes. Bien que nous oublions le plus souvent ces évènements, plusieurs d’entre eux ont laissé leurs empreintes dans notre structure corporelle. Lire davantage

Notre structure corporelle peut-être « touchée » de mille et une façons, que ce soit par des gestes d’affection, de violence, ou par des impacts traumatiques tels une naissance difficile, une collision automobile, des accidents et des chutes de toutes sortes. Bien que nous oublions le plus souvent ces évènements, plusieurs d’entre eux ont laissé leurs empreintes dans notre structure corporelle. Tôt ou tard les symptômes ou malaises se manifesteront. Le corps humain est un exemple parfait de coopération et d’intégration systémiques capable d’autorégulation et d’autoguérison. Il est « plus grand » que la somme de ses parties. Jusqu’à tout récemment, la science actuelle concevait le corps humain comme une entité complexe composée de différents organes contrôlés par le système nerveux (cerveau, moëlle épinière, nerfs). Tout ceci est encore vrai sauf qu’il y a plus encore. Les travaux dont il sera question dans cet article approchent la structure corporelle au niveau moléculaire.

L’architecture de la vie ou la tenségrité matricielle

Le corps humain que l’on touche, est fait de peau, de muscles, d’os, de nerfs, d’organes, de vaisseaux sanguins et lymphatiques ainsi que de tissu conjonctif (c’est à dire un tissu qui unit). Chacun de ses éléments est fait de cellules, qui sont composées de molécules, qui sont à leur tour faites d’atomes, qui sont faits de petites particules dites sub-atomiques. Nous voilà donc dans le monde de la physique quantique, à l’interface de la « matière » et de la « non-matière ». Nous sommes donc fait d’énergie…Pour votre curiosité, sachez qu’on pourrait aligner dans 1 mm, entre 2 et 10 millions d’atomes. Nous n’irons pas plus loin dans les concepts et théories des physiciens quantiques…Cependant, revenons au tissu conjonctif(TC). Bien qu’il n’y a pas si longtemps, il n’était considéré qu’un tissu de soutien sans grande importance, le TC est le tissu fondamental du corps humain. C’est la matrice constitutionnelle, la trame structurale du corps. Il est présent dans tous les systèmes de l’organisme, et cela à tous les niveaux. Il constitue la structure la plus abondante du corps humain. Lorsque visible à l’œil nu, on y fera souvent référence par le terme de fascia. Au niveau microscopique, dans toutes les membranes cellulaires, il constitue ce que les scientifiques appellent le cytosquelette. (cyto veut dire cellule, donc le squelette d’une cellule).

En fait, le TC ou matrice corporelle vivante forme un réseau continu à travers tout le corps même jusqu’à la membrane nucléaire de chaque cellule pour finalement rejoindre les gênes, l’ADN…Voilà toute une découverte. Les chercheurs affirment même que le TC est en fait le système de communication par excellence pour tous les systèmes du corps humain incluant le système nerveux classique (SN) mentionné précédemment.

Contrairement au SN, qui ne rejoint pas toutes les cellules du corps, le TC rejoint tous les coins et recoins du corps. On va même jusqu’à l’appeler le système périneural. Sa rapidité de transmission des messages est estimée de 10 à 20 fois supérieure au SN classique. Le TC est un réseau continu permettant à chaque cellule de savoir ce qui se passe dans tout le reste du corps.

L’architecture de la vie et la tenségrité matricielle dans tout ça? Nous y venons.C’est le TC qui assure la forme, l’architecture, les propriétés mécaniques et fonctionnelles de chacune des parties de la matière vivante corporelle…toutes les formes de vie sur terre, des virus aux vertébrés, possèdent la même infrastructure au niveau moléculaire. On nomme ce type d’organisation « la tenségrité matricielle ». Elle forme dans le corps humain un réseau résistant et souple « La tenségrité » est une terminologie proposée par le célèbre architecte et inventeur Buckminster Fuller, pour décrire une structure géométrique composée d’éléments de tension et de compression interconnectés les uns avec les autres. Littéralement, le mot « tenségrité » signifie l’intégrité tensionnelle d’une structure. Tant au niveau macroscopique que microscopique, le corps est assemblé selon ce principe. Le dôme géodésique illustre bien ce concept. La particularité d’une structure géodésique est que la tension de la structure est répartie uniformément. Si pour quelque raison que soit, la tension de la structure est augmentée en un seul endroit, elle augmentera aussi dans tout son ensemble.

Le phénomène de tenségrité procure au corps humain toute sa souplesse et sa résistance lors de divers mouvements. À titre d’exemples, sans ce principe, la colonne vertébrale ne pourrait soutenir le poids de la tête, un acrobate ne pourrait se tenir sur une main ou se contorsionner.

Les travaux du Dr Ingber MD, PHD ont démontré que dès qu’il y a un changement dans la tension normale d’un tissu, il y a un changement dans le fonctionnement de ses cellules. Le corps ne fonctionne plus à son plein potentiel. Toutes les réactions biochimiques cellulaires sont modifiées. Structure et fonction sont plus que jamais intimement liées. En plus, ses recherches ont aussi démontré que si le niveau de tension dépassait un certain seuil, deux comportements cellulaires extrêmes furent observés : l’atrophie cellulaire (vieillissement, dégénérescence, ou mort prématurés des cellules) ou bien la multiplication exagérée des cellules, ce qui ouvre la porte à une cause structurale en ce qui concerne la formation de tumeur, de cancer.

Lors d’une chute, d’un accident, ou d’un traumatisme, que se passe-t-il? Alors concrètement, en s’appuyant sur ces faits, on peut comprendre que le corps réagit à l’impact d’un traumatisme par une réaction moléculaire qui restreint cette partie du corps. Celle-ci devenant plus rigide.

Comme la matrice corporelle est un réseau continu, cette rigidité locale peut se faire sentir sur toutes les autres parties du corps humain, même les plus éloignées des zones blessées. Imaginez les effets combinés de plusieurs traumatismes accumulés au cours de la vie!

L’objectif du thérapeute consiste à identifier et corriger ces endroits de restrictions. Mentionnons que les endroits où les gens ont leurs symptômes, douleurs ou malaises, ne sont pas nécessairement les endroits prioritaires à traiter, car ces derniers sont souvent des sites compensatoires.

Sans entrer dans les détails, c’est grâce aux propriétés particulières de la matrice corporelle vivante (qui est un continuum élastique semi-conducteur en tenségrité) que nous pouvons mieux comprendre pourquoi le corps humain peut réagir tant aux forces physiques, traumatiques, qu’aux forces purement énergétique ou vibratoire comme la lumière, la couleur, les sons , les émotions, les pensées …

En résumé

Voyez le corps humain comme un seul et unique tricot. Au niveau macroscopique et microscopique, tous les tissus du corps forment un réseau continu, la tenségrité matricielle. On ne peut plus concevoir et traiter le corps humain en pièces détachées. Les déséquilibres structuraux affectent le fonctionnement cellulaire humain et même son expression génétique. Ce qui n’est pas peu dire.

Compte tenu de ces informations, ne serait-il pas appropriée de vérifier la structure corporelle des nouveaux-nés, des enfants et des adultes périodiquement durant la vie… bien avant la fin de la garantie!

L’originalité de ces nouveaux concepts est que l’aspect mécanique ou l’état tensionnel de la structure corporelle vivante a préséance sur la chimie cellulaire. Trop longtemps négligés par simple ignorance, espérons que les soins de la structure corporelle seront mieux connus, accessibles à tous et cela dans un proche avenir.

Le corps humain n’est pas malade sans raison… même si les causes potentielles peuvent être nombreuses, compte tenu de son infrastructure en tenségrité, il apparaît évident que la restauration de l’équilibre structural du corps est une avenue importante pour améliorer son potentiel de santé. Structure et fonction sont intimement liées.

« Il y a cette médecine-ci et cette médecine-là, et cette méthode-ci et cette méthode-là et ensuite, il y a la façon dont le corps est vraiment. »– Kerry Weinstein

Conditions associées au déséquilibre structural

- Maux de tête et migraines

- Étourdissements

- Problèmes à l’articulation temporo-mandibulaire ATM

- Épaule gelée

- Troubles respiratoires

- Douleurs au dos, au cou et aux articulations

- Sciatique

- Scoliose

- Syndrome du tunnel carpien

- Problèmes digestifs

- Mouvements difficiles, raideurs articulaires

- Articulations instables

- Arthrite

- Douleurs menstruelles Fibromyalgie

- Déséquilibre postural

- Problèmes de sommeil

- Problèmes de pied

Références :

- The architecture of life. Scientifique American janvier 1998 par Donald Ingber MD ,PhD.

- Mechanobiologie and diseases of mechanotransduction. Annals of medecine 2003 par Donald Ingber MD, PhD.

- Energy medicine, the scientific basis par James Oschman, MD, PhD. Churchill Livingston.

- Energy medicine in therapeutics and human performance par James Oschman MD PhD. Edition Butterworth Heinamann.

L’épi... quoi? L’épigénétique

L’épigénétique est une nouvelle branche de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires par lesquels l’environnement contrôle l’activité des gènes. Simplement, en d’autres termes, l’épigénétique par le préfixe « épi » qui veut dire au-dessus de, signifie au-delà de la génétique. Lire davantage

L’épigénétique est une nouvelle branche de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires par lesquels l’environnement contrôle l’activité des gènes.

Simplement, en d’autres termes, l’épigénétique par le préfixe « épi » qui veut dire au-dessus de, signifie au-delà de la génétique.

Le concept révolutionnaire de l’épigénétique est que les gènes ne peuvent s’activer ou se désactiver d’eux-mêmes. Ils ont besoin d’un signal environnemental. Par exemple : les gènes associés au cancer ne peuvent s’activer d’eux-mêmes, ils ont besoin d’un signal environnemental.

Depuis la découverte des gènes (ADN) en 1953 par Watson et Cricks, on croyait à tort que nous étions victimes de nos gènes, de notre hérédité. Après plus de 10 ans de recherche sur le génome humain, de nouvelles informations démontrent l’invalidité du déterminisme génétique. Seulement 5 % des maladies seraient de vrais défauts génétiques s’exprimant alors dès la naissance. 95 % de la population possèdent des gènes adéquats. Cependant des facteurs environnementaux peuvent affecter l’expression de leurs gènes pourtant normaux… et permettre l’apparition de maladies telles que le diabète, l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires, divers cancers…

Ces influences environnementales peuvent modifier les gènes sans en changer leur structure de base. Ainsi pour chaque gène, on a répertorié la possibilité de plus de 2 000 variations. Ces variations étant transmissibles aux générations futures.

Deux expériences convaincantes

Ces deux souris Agouti âgées d’un an ont les mêmes gènes et cependant, leur expression génétique est toute autre. L’une a un pelage jaune, est obèse, diabétique et est sujette au cancer comme le sont habituellement les souris Agouti. L’autre souris a le pelage brun, non obèse, et présente peu d’incidence au diabète et au cancer. Cette dernière est issue d’une mère Agouti ayant reçu pendant la gestation une alimentation riche en suppléments tels l’acide folique, B12, bétaïne et choline. Ces substances ont la particularité d’intensifier les liaisons des protéines régulatrices des chromosomes, ceci ayant pour effet de modifier ou d’inhiber l’expression génétique.

Que penser encore des travaux surprenants effectués par John Cairns en 1988. Il a mis des bactéries incapables de digérer le lactose dans un milieu où la seule nourriture disponible pour survivre était justement le lactose. À son grand étonnement, les bactéries ne sont pas mortes, elles se sont même multipliées. Dans cet environnement hostile, elles ont réussi à créer de nouveaux gènes leur permettant de produire l’enzyme nécessaire à la digestion du lactose. Cette expérience a dérangé les dogmes génétiques de l’époque où l’on croyait que les mutations génétiques n’étaient que le fruit du hasard.

Quels sont donc ces stimuli ou signaux environnementaux pouvant modifier nos gènes pourtant adéquats pendant les 20…30…40…50…60…premières années de notre vie?

Ils incluent nos choix alimentaires, notre consommation d’alcool, drogues, tabac, notre capacité à éliminer les diverses toxines provenant de notre environnement extérieur et intérieur. Si vous n’êtes pas convaincus que nous vivons dans un environnement toxique, sachez que le cordon ombilical d’un bébé naissant contient plus de 280 subs-tances toxiques. Vos pensées, vos émotions, vos croyances conscientes et inconscientes sont transformées en champs électromagnétiques et en sécrétions de neuropeptides qui baignent vos tissus incluant vos gènes et affectent instantanément votre biologie. Même la réalité émotionnelle de votre mère ayant façonné votre vie intra-utérine fait partie des signaux environnementaux affectant votre vie actuelle.

Vos cellules baignent-elles dans un environnement chronique de stress, de peur, de peine, de colère, ou dans un environnement de support, de confiance, de joie ou d’amour? Qu’en est-il de votre environnement biomécanique?

Les accidents, les chutes, les traumatismes physiques incluant ceux de l’enfance peuvent laisser leurs empreintes dans votre structure corporelle et affecter les diverses fonctions cellulaires. La matrice corporelle vivante, via son tissu conjonctif forme le cytosquelette (squelette cellulaire) qui rejoint le squelette nucléaire (noyau de la cellule) abritant les gènes. Ce réseau microscopique squelettique participe activement à toutes les réactions biochimiques cellulaires. Structure et fonction sont intimement liées. Fascinant n’est-ce pas?

Tous ces facteurs environnementaux affectent votre langage cellulaire. Votre style de vie favorise-t-il le langage de la résistance à l’insuline précurseur du diabète ou bien le langage inflammatoire lié au développement de l’hypertension, des maladies cardiovasculaires, de la dégénérescence du cerveau, l’arthrite…Toute personne qui a un excédent de poids est une personne inflammée et cela, même si elle est sans symptôme. De nombreuses maladies qui engloutissent les budgets en santé peuvent être prévenues.

Faites l’inventaire de votre écosystème personnel. Quels sont les aspects que vous pouvez améliorer? Quels sont les endroits où vous avez besoin du support d’une personne ressource, d’un professionnel de la santé? S’il existe des situations que nous ne pouvons changer directement, nous pouvons parfois en changer notre perception intérieure et maximiser ainsi notre biologie.

Soyons proactif maintenant. Osons prendre nos responsabilités sans attendre l’apparition de symptômes, de douleurs. Les pilules miracles n’existent pas. Elles ne peuvent remplacer la correction des causes diverses.

Meilleurs vœux de conscience et de persévérance à tous.

Activons nos gènes santé!

• Alimentation quotidienne équilibrée, protéines, légumes variés minimum 5-7 t/jour, noix, fruits, eau, peu ou pas de produits laitiers, peu de féculents.

• Repos, détente, exercices.

• Faites tester votre vitamine D3 afin de supplémenter adéquatement.

• Soyez conscients de vos pensées, de vos émotions.

• Prenez soin de votre structure corporelle.

• Supportez vos fonctions de détoxination.

• Cultivez le bonheur dans toutes les sphères de votre vie.

Références :

Lipton Bruce – La biologie des croyances

Church Dawson – The genie in your genes

Pert Candace – Molecules of emotions

Ingber Donald – Mechanobiology and diseases of mechanotransduction

Lagacé Jacqueline – Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation

Oschman James – Energy medicine, the scientific basis

www.netmindbody.com

www.awakeningpotentials.com

Le corps Humain... exemple sans pareil de coopération et de partenariat

Avec ses 75 trillions de cellules, le corps humain est une véritable communauté cellulaire. D’un point de vue fonctionnel, il est plus grand que la somme de ses parties. Il est un exemple parfait de coopération et d’intégration systémique, capable d’autorégulation. Lire davantage

Avec ses 75 trillions de cellules, le corps humain est une véritable communauté cellulaire. D’un point de vue fonctionnel, il est plus grand que la somme de ses parties. Il est un exemple parfait de coopération et d’intégration systémique, capable d’autorégulation.

Réalisons que chacun d’entre nous est une créature merveilleuse, unique, un « mystère » ambulant exprimant une force de vie intelligente, innée à travers nos gênes et notre environnement.

Sous ce thème de collaboration et de partenariat, on pourrait définir la santé comme un état de collaboration optimale entre les cellules des divers organes et tissus.

Imaginez la complexité de coordonner toutes les fonctions cellulaires des différents systèmes corporels à chaque instant de votre vie. Voilà la puissance de cette force de vie qui vous anime.

Prenons le temps d’énumérer quelques-uns de ces systèmes. Il y a le système locomoteur, respiratoire, cardiovasculaire (responsable de la circulation sanguine transportant l’oxygène, les nutriments, les déchets métaboliques sur un réseau de 100 000 km de vaisseaux sanguins), urinaire, reproducteur, gastro-intestinal, et le système nerveux, ce dernier coordonnant en grande partie la biologie humaine.

Au niveau microscopique, chaque cellule possède tous les systèmes énumérés, même un système squelettique appelé « cytosquelette » (cyto = cellule). Il est une charpente essentielle à la biochimie cellulaire. En plus, il rejoint l’ADN de nos gênes. Structure et fonction sont intimement liées.

Toute cette matière organique est faite de molécules, d’atomes, et de particules subatomiques. Comme nous le rappellent les physiciens quantiques, à l’interface de la « matière » et de la « non-matière », nous sommes un continuum énergétique.

L’intégration corporelle est telle, qu’on ne peut plus concevoir le corps humain en pièces détachées. Même si nous avons des spécialistes pour chaque système corporel, il est primordial de garder en perspective, une vision et compréhension globale de l’équilibre interrelationnel de tous ces systèmes.

Il émerge maintenant une conscience médicale plus globale sous le vocable de médecine intégrative ou fonctionnelle. Ce type de médecine s’intéresse à la biologie des systèmes ainsi qu’à l’intégration des diverses spécialités thérapeutiques dites alternatives ou complémentaires.

C’est la médecine que la population « attend » depuis longtemps. Elle priorise l’individu, ses particularités uniques, l’identification et la correction des causes possibles des diverses pathologies humaines.

À titre d’exemple, en mai dernier, j’ai assisté à la conférence annuelle aux USA de l’Institut de médecine fonctionnelle. Imaginez, réunis dans une même salle, pendant trois jours, 1 200 professionnels de la santé en provenance de 26 pays. On y retrouvait des médecins, des spécialistes en cardiologie, psychiatrie, neurologie, naturopathes, chiropraticiens, nutritionnistes, physiothérapeutes, acupuncteurs, infirmiers…

D’horizons différents, dans un climat de respect mutuel, ces praticiens ont un but commun, aligner leurs interventions thérapeutiques avec la sagesse et le savoir de cette intelligence innée qui ne demande qu’à s’exprimer librement.

« La nature n’a pas besoin qu’on l’aide, seulement qu’on ne lui nuise pas. » D.D. Palmer, fondateur de la chiropratique.

Alors nous voilà en 2013, dans un environnement où les maladies dégénératives dites de civilisation sont à la hausse. Plus que jamais, nous devons être proactifs et protéger notre santé, notre bien le plus précieux. Afin d’accélérer la transformation de notre système de santé actuel, introduisez votre médecin, votre député… à cette ressource stimulante qu’est la médecine fonctionnelle.

Références : Lipton Bruce La biologie des croyances Ingber Donald Mechanobiology and diseases of mechanotransduction Oschman James Energy medecine in therapeutics and human performance. www.ifm.org/

Intervention causale pour un changement durable

Des conditions aussi variées que : maux de dos, fibromyalgie, otite, arthrite, hypertension, syndrome métabolique, diabète, asthme, allergies, Alzheimer et maladies auto-immunitaires, peuvent avoir des causes communes liées à des facteurs modifiables du style de vie. Lire davantage

Des conditions aussi variées que : maux de dos, fibromyalgie, otite, arthrite, hypertension, syndrome métabolique, diabète, asthme, allergies, Alzheimer et maladies auto-immunitaires, peuvent avoir des causes communes liées à des facteurs modifiables du style de vie.

Saviez-vous que la majorité des cas de diabète de type II, peuvent être renversés en 2 ou 3 mois avec un changement alimentaire approprié?

Saviez-vous que des aliments de notre alimentation moderne consommés quotidiennement ont des effets pro-inflammatoires? Les principaux aliments en cause étant l’excès de carbohydrates, les grains céréaliers, les produits laitiers et les glycotoxines. L’hyperinsulinémie résultant d’un excès alimentaire en carbohydrate est une cause fréquente d’hypertension artérielle.

La nouvelle science de l’épigénétique nous enseigne que l’environnement a des effets profonds sur l’expression de nos gènes. Mis à part les 5 % de maladies ayant une cause génétique, 95 % de la population a des gènes adéquats et conséquemment à des changements environnementaux, l’expression génétique se modifie et nous amène graduellement, plus ou moins rapidement selon nos prédispositions individuelles, vers divers désordres physiologiques.

Qu’est-ce que l’environnement pour un humain? C’est toute notre vie. Toutes les sphères de notre vie en font partie. Je vous énumère quelques facteurs épigénétiques : l’équilibre biomécanique de notre structure corporelle, la dimension indivisible du corps et de l’esprit (émotions conscientes et subconscientes), l’aspect nutritionnel, notre capacité à détoxiner, l’étanchéité de la paroi du petit intestin, la qualité de notre flore intestinale qui, soit dit en passant, contient 10 fois plus de microorganismes que le nombre entier des cellules de notre corps.

L’être humain est complexe et multidimensionnel, il n’est pas malade sans raison. Il est primordial d’intervenir au niveau causal si l’on veut vraiment avoir un effet durable. Une cause peut avoir des effets multiples et des effets multiples, à première vue disparates, peuvent avoir une ou plusieurs causes communes.

Puisque la grande majorité des désordres physiologiques impliquent des processus inflammatoires chroniques, un style de vie anti-inflammatoire est nécessaire.

Comme l’absence de douleur ou de symptôme n’est malheureusement pas un gage automatique de santé, voilà pourquoi il est préférable d’être proactif et de veiller à donner à nos cellules le meilleur environnement possible.

Chacun d’entre nous est l’expression de la vie, cette force innée intelligente, à travers nos gènes et notre environnement.

Pour en savoir davantage, consultez les références suivantes :
La biologie des croyances – Bruce Lipton, Ph.D.
Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation – Jacqueline Lagacé, Ph.D
The vegetarian myth – Lierre Keith
Grain brain – David Perlmutter, MD, neurologue renommé
L’alimentation paléolithique – Loren Cordain
The paleo solution – Robb Wolf
Technique neuro-émotionnelle – www.netmindbody.com
Biomécanique corporelle – www.matrixrepatterning.com
Institute of Functional Medicine – www.ifm.org/

Profitez de l’été... pour jardiner à « l’intérieur Â»!

Chacun de nous abrite un incroyable jardin intérieur. Une plate-bande de 20 à 22 pieds de long, ayant une superficie de 250 m2, soit l’équivalent d’un court de tennis. Cette plate-bande surprenante abrite 10 fois plus de cellules que le nombre total des cellules de tout votre organisme. Elle contient 75 % de votre système immunitaire, produit 75 % des neurotransmetteurs et, finalement, elle a une activité métabolique plus grande que celle du foie. Avez-vous deviné qu’il s’agit de votre petit intestin? Avec ses milliers de microvillosités, c’est une Å“uvre gigantesque d’origami. Lire davantage

Chacun de nous abrite un incroyable jardin intérieur. Une plate-bande de 20 à 22 pieds de long, ayant une superficie de 250 m2, soit l’équivalent d’un court de tennis. Cette plate-bande surprenante abrite 10 fois plus de cellules que le nombre total des cellules de tout votre organisme. Elle contient 75 % de votre système immunitaire, produit 75 % des neurotransmetteurs et, finalement, elle a une activité métabolique plus grande que celle du foie. Avez-vous deviné qu’il s’agit de votre petit intestin? Avec ses milliers de microvillosités, c’est une œuvre gigantesque d’origami.

Cet organe représente la plus grande interface avec le monde extérieur. En plus de participer à la digestion et l’absorption des nutriments, il est notre première protection, notre forteresse contre les envahisseurs potentiels de notre environnement extérieur.

La recherche médicale confirme que l’état de ce jardin intestinal est un élément essentiel pour l’équilibre de tous les autres systèmes corporels, incluant le cerveau et tout son réseau de nerfs. Par exemple, la perte d’étanchéité (hyperperméabilité) de la paroi du petit intestin, ainsi que la dysbiose intestinale (débalancement de la flore intestinale normale) favorisent l’activation chronique de processus inflammatoires se manifestant sous diverses formes telles que : maladies auto-immunes et maladies cardiovasculaires, hypertension, arthrite, arthralgie, fibromyalgie, fatigue chronique, psoriasis, eczéma, asthme, maux de tête et migraines, dépression, Alzheimer…

Voilà pourquoi il est essentiel que vous sachiez prendre soin de votre jardin intérieur quotidiennement. Il est estimé que 70 % de la population présente une hyperperméabilité et une dysbiose intestinales à divers degrés avec ou sans symptôme.

La flore intestinale est composée de 10 fois plus de micro-organismes que le nombre total de toutes vos cellules. Nous avons donc intérêt à bien nous entendre avec eux et nous assurer que les probiotiques, ces bactéries bénéfiques, soient prédominants.

Sachez qu’une flore intestinale saine participe à la digestion et à l’absorption des aliments, sécrète des vitamines, protège la paroi intestinale des microbes indésirables tels que parasites et candida, régularise le fonctionnement du système immunitaire et, avec la vitamine D, sécrète des substances antibiotiques naturelles pour justement vous protéger des microbes pathogènes.

En consultant les tableaux ci-contre, vous pouvez apprécier la diversité des facteurs favorisant la dysbiose intestinale et la perte d’étanchéité de la paroi intestinale.

Dysbiose intestinale
• Choix alimentaires inadéquats
• Manque d’acide gastrique
• Sensibilités alimentaires
• Usage fréquent d’antibiotiques sans ajout de probiotiques
• Constipation
• Toxines environnementales, pesticides, OGM, métaux lourds
• Absence d’allaitement maternel
• Naissance par césarienne
• Stress

Petit intestin hyperperméable
• Dysbiose intestinale
• Sensibilités alimentaires
• Médicaments anti-inflammatoires
• Lectines (ex.: blé, légumineuses)
• Insuffisance en zinc et en vitamines A et D3
• Gluten
• Alcool
• Stress

Chaque bouchée d’aliments et chaque gorgée de liquide ingérée affectent positivement ou négativement votre jardin intérieur. Les aliments les plus problématiques sont les sucres, féculents, pains, pâtes, patates, riz, boissons gazeuses, jus de fruits, trop de fruits et peu de légumes, car ils occasionnent de la fermentation et nourrissent, jour après jour, repas après repas, les mauvais microbes du jardin intestinal. Chez les personnes susceptibles, le gluten (protéine que l’on retrouve dans le blé, orge, épeautre, kamut, seigle) peut à lui seul créer l’hyperperméabilité intestinale, ainsi qu’une hyperperméabilité de la barrière hémato-encéphalique, provoquant ainsi l’inflammation du cerveau. Et puisque le cerveau n’a pas de fibres sensitives de douleur, il peut être inflammé sans que vous ne le sachiez.

Plusieurs pesticides, comme le glyphosate présent dans le Round Up, ont comme mécanisme d’action de créer une hyperperméabilité massive du tube digestif entraînant la mort de l’insecte, en plus de leurs effets dévastateurs sur la flore intestinale.

Profitez de l’été et du soleil en toute sécurité. Assurez-vous de consulter les références ci-dessous. Soyez un bon jardinier, car votre santé en dépend.

Références :

• www.vitamindcouncil.org
• www.responsibletechnology.com, Ouvrages de Jeffrey Smith sur les OGM, glyphosate
• Grain Brain the surprising truth about wheat, carbs, and sugar – Your brain’s silent killers, Dr David Perlmutter, MD
• Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation, Jacqueline Lagacé, PhD

Médecine fonctionnelle et fin de l’Alzheimer

C’est avec une grande joie que je vous fais part des travaux exceptionnels de l’équipe du Dr Dale Bredesen, neurologue américain de réputation internationale.

En 2014, dans le magazine scientifique Aging, il publie ses résultats de recherches sur ses 10 premiers cas présentant la maladie d’Alzheimer (MA). Neuf d’entre eux ont renversé leur déclin cognitif de façon significative en 3 à 6 mois. Du jamais vu jusqu’à ce jour dans le domaine médical. Lire davantage

C’est avec une grande joie que je vous fais part des travaux exceptionnels de l’équipe du Dr Dale Bredesen, neurologue américain de réputation internationale.

En 2014, dans le magazine scientifique Aging, il publie ses résultats de recherches sur ses 10 premiers cas présentant la maladie d’Alzheimer (MA). Neuf d’entre eux ont renversé leur déclin cognitif de façon significative en 3 à 6 mois. Du jamais vu jusqu’à ce jour dans le domaine médical. Par la suite, c’est par centaines que d’autres patients ont obtenu des résultats similaires. Comme l’affirme le Dr Bredesen, « Nous connaissons tous quelqu’un qui a survécu au cancer. Mais nous ne connaissons personne qui a survécu à l’Alzheimer, sauf maintenant… Le monde a changé ».

Afin de rendre accessible cette information à la population ainsi qu’aux soignants, il publie, en 2017, un livre maintenant disponible en français La fin d’Alzheimer, le premier programme qui prévient et inverse le déclin cognitif.

Il est important de noter que les processus pathologiques en cause sont présents depuis au moins 15 à 20 ans avant l’apparition des premiers symptômes. Dans son livre, le programme est expliqué de façon détaillée, simple et rigoureuse, et dresse la liste des tests d’imagerie cérébrale, tests de laboratoires, prélèvements sanguins, recommandations alimentaires, liste de suppléments et plantes médicinales et autres paramètres du style de vie favorisant la santé cognitive. Le tout parsemé de nombreuses histoires de cas illustrant les bienfaits du protocole ainsi que son application au quotidien.

Ce protocole est un point tournant dans la compréhension et l’approche thérapeutique non seulement pour la MA, mais aussi pour toutes les autres maladies chroniques dégénératives.

Il s’avère que l’accumulation des plaques de protéines amyloïdes si caractéristique de la MA sont en fait des réactions de protection de la part du cerveau à de nombreuses agressions infectieuses, inflammatoires ou toxiques. D’où la classification de la MA en trois types selon la prépondérance des diverses formes d’agression. Il faut donc trouver l’origine de ces agressions pour ensuite tenter de les corriger. Voilà le défi, et c’est là où la médecine dite fonctionnelle ou intégrative entre en jeu. Brièvement, cette approche médicale, centrée sur le patient et reposant sur des bases scientifiques reconnues, s’intéresse d’abord et avant tout à corriger les causes des perturbations physiologiques et pas uniquement à soulager temporairement les symptômes. Elle tente d’intervenir en amont, c’est-à-dire à la source du problème. C’est la médecine des pourquoi… la médecine du style de vie et de la biologie des systèmes. Le Dr Bredesen a utilisé cette approche médicale pour établir son protocole diagnostique et thérapeutique. Vous aurez deviné que l’approche monothérapeutique d’un médicament ne peut à elle seule corriger tous les troubles métaboliques en cause d’où le succès des travaux du Dr Bredesen.

Pour éveiller votre curiosité, voici une liste non exhaustive de divers items participant aux causes multiples impliquées dans la MA, par exemple la santé orale, l’équilibre de la flore intestinale, buccale, et sinusienne, l’hyperperméabilité intestinale ainsi que celle de la barrière hémato-encéphalique, l’équilibre hormonal, les toxines environnementales et l’importance de diagnostiquer la résistance à l’insuline qui est en fait le stade pré-diabétique souvent présent de nombreuses années avant la confirmation du diabète de type II. Le lien entre le métabolisme du sucre et la MA est tel que de nombreux chercheurs qualifient la MA de diabète type III.

Je vous souhaite donc une excellente lecture et compte sur chacun de vous pour diffuser cet ouvrage exceptionnel dans votre entourage ainsi qu’à tous les intervenants en santé.

Souvenez-vous, le monde a changé.

Références

Dr Dale Bredesen, médecin
Livre anglais : The end of Alzheimer the first program to prevent and reverse cognitive decline.

Livre traduit en français : La fin d’Alzheimer, le premier programme qui prévient et inverse le déclin cognitif

www.ifm.org, site officiel de l’Institute for Functional Medicine

Qui êtes-vous?
Qui sommes-nous?

Les réponses possibles à cette question sont, bien entendu, multiples en fonction de notre point de vue.

Compte tenu de l’état actuel des connaissances dans le domaine de la santé, ma réponse à cette question est la suivante : chacun de nous est l’expression de la vie, cette force innée et intelligente, au travers de nos gènes et de notre environnement.

Arrêtez-vous un instant et réfléchissez bien aux implications de cet énoncé. Lire davantage

Les réponses possibles à cette question sont, bien entendu, multiples en fonction de notre point de vue.

Compte tenu de l’état actuel des connaissances dans le domaine de la santé, ma réponse à cette question est la suivante : chacun de nous est l’expression de la vie, cette force innée et intelligente, au travers de nos gènes et de notre environnement.

Arrêtez-vous un instant et réfléchissez bien aux implications de cet énoncé.

Mes gènes sont-ils adéquats?
Est-il possible que les causes des diverses souffrances humaines, de maladies chroniques comme la fibromyalgie, le diabète, les maladies cardiovasculaires ou auto-immunes, l’arthrite rhumatoïde, le syndrome de fatigue chronique, la maladie d’Alzheimer et le cancer, par exemple, puissent être liées à des changements dans mon environnement?

Réalisons que cette force de vie, c’est notre docteur intérieur. C’est elle qui anime notre corps et qui en régularise toutes les fonctions. Elle sait déjà tout ce que les chercheurs découvriront demain. Elle seule sait guérir. Cette force étant innée, nous la possédons tous au même degré.

Les recherches sur le génome humain nous apprennent que seulement 5 % des maladies sont vraiment liées à des défauts génétiques et que tous les autres dysfonctionnements (95 %) sont des effets épigénétiques, c’est-à-dire des effets directs de l’environnement sur l’expression des gènes.

Même si nous avons certaines prédispositions génétiques à divers problèmes de santé, celles-ci peuvent rester silencieuses si notre environnement cellulaire est adéquat. Les gènes ne s’activent ni se désactivent d’eux-mêmes. Un déclencheur environnemental est nécessaire. Il importe donc de déterminer quels sont les facteurs environnementaux qui affectent votre santé, votre expression génétique, et ce, à chaque instant de votre vie.

Vous avez un environnement extérieur comprenant la qualité de l’air, de l’eau, des aliments que vous consommez. Votre niveau d’exposition à diverses toxines, microbes, métaux lourds, OGM, pesticides, herbicides, antibiotiques, hormones… l’état de votre biomécanique corporelle, l’effet cumulé des divers traumatismes, chutes, accidents au fil de votre vie. Votre environnement intérieur comprend chacune de vos pensées, émotions, croyances conscientes et inconscientes, votre perception du stress de votre vie courante.

Chacun de ces éléments a un effet direct sur l’expression de vos gènes, sur la facilité avec laquelle votre guérisseur intérieur saura maintenir ou rétablir l’équilibre.

Il faut comprendre que l’étiquette ou le diagnostic posé sur l’ensemble des symptômes d’une condition ne nous dit rien sur la ou les causes de cet état. Il y a toujours des causes à nos dysfonctionnements. Il est important de les identifier.

Mentionnons à titre d’exemple le cas de la Dre Terry Wahls qui, en dix mois seulement, est parvenue à sa grande surprise à renverser son état débilitant de sclérose en plaques avancée en changeant son environnement cellulaire à tous les niveaux. Saviez-vous que l’on recense statistiquement plus de cas de maladie de Parkinson chez les fermiers et chez les travailleurs affectés à l’entretien des terrains de golf? Leur capacité à éliminer les toxines environnementales ne suffit pas à la demande. Que dire des nombreux cas de cancer renversés, parmi les pires pronostics, répertoriés dans l’excellent livre de Kelly Turner, Ph. D., intitulé Rémission radicale : les 9 facteurs clés chez ceux qui s`en sortent. Sept facteurs sur neuf sont d’ordre mental, émotionnel et spirituel, les deux autres étant l’exercice et l’alimentation.

Chacun de nous est un continuum énergétique intelligent en constante évolution et adaptation. C’est notre responsabilité individuelle d’améliorer quotidiennement notre environnement cellulaire et celui de notre planète. De nombreux choix s’offrent à nous. Nous ne sommes plus victimes de nos gènes. Soyons proactifs. La prévention, c’est maintenant. De nombreux professionnels de la santé sont à votre service pour vous guider dans cette optique. Afin d’approfondir ces concepts, je désire porter à votre attention l’excellent DVD paru récemment, intitulé HEAL Documentary : Change Your Mind. Change Your Body. Change Your Life. Une belle brochette d’experts dans le domaine, dont Bruce Lipton, Ph. D., Deepak Chopra M.D., Gregg Braden, Marianne Williamson, Dr Joe Dispenza et plusieurs autres.

Bonne saison estivale vivifiante à tous!

Références

Dawson Church, Le génie dans vos gènes
Bruce Lipton, La biologie des croyances
Kelly Turner, Rémission Radicale
Terry Wahls, The Wahls Protocol

L’urgence de prévenir ou la médecine du style de vie

Notre santé est notre bien le plus précieux. Donnez-vous à votre corps des soins préventifs ou de mieux-être? Lorsque vous avez un problème de santé, cherchez-vous d’abord la pilule miracle pour soulager les symptômes sans chercher les causes possibles de votre état? Conservez-vous ensuite les mêmes habitudes de vie comme si de rien n’était? Lire davantage

Notre santé est notre bien le plus précieux.

Donnez-vous à votre corps des soins préventifs ou de mieux-être?

Lorsque vous avez un problème de santé, cherchez-vous d’abord la pilule miracle pour soulager les symptômes sans chercher les causes possibles de votre état? Conservez-vous ensuite les mêmes habitudes de vie comme si de rien n’était?

De par mon travail, les causes de la santé me préoccupent au quotidien. Tous les problèmes de santé ou maladies sans exception ont une ou plusieurs causes. Qu’il s’agisse d’une migraine, d’une maladie dégénérative comme la sclérose en plaques, le Parkinson, l’Alzheimer, le diabète type 2, le cancer… le corps humain n’est pas malade sans raison.

C’est bien connu, certaines personnes prennent plus soin de leur automobile que de leur santé. Elles y mettent l’essence appropriée, font les vidanges d’huile, changent les filtres… Rare sont celles qui attendent que les voyants lumineux du tableau de bord s’allument avant d’aller chez le garagiste. Pourquoi nos urgences débordent-elles de façon chronique?

La médecine du style de vie intervient sur le plan causal. Elle s’intéresse aux différents facteurs favorisant le maintien de la santé. Votre style de vie comprend toutes les sphères de votre vie. C’est votre environnement extérieur comprenant la qualité de l’air, de l’eau, des aliments que vous consommez, votre degré d’exposition à divers microbes, métaux lourds, OGM, toxines, hormones, herbicides, pesticides (ces perturbateurs endocriniens)… ainsi que l’état de votre biomécanique corporelle en lien avec les divers traumatismes, accidents et chutes de tous genres que votre corps a subis au fil des ans. Votre environnement intérieur comprend chacune de vos pensées, émotions, croyances conscientes et inconscientes et votre perception du stress de la vie quotidienne.

Chacun des éléments de cette longue énumération affecte l’expression de vos gènes, pour le meilleur ou pour le pire. C’est l’épigénétique, c’est-à-dire la primauté de l’environnement sur l’expression génétique. Les gènes ne pouvant s’activer ou se désactiver d’eux-mêmes, un signal environnemental étant nécessaire. Si vous avez des prédispositions génétiques pour certains problèmes, en maintenant un environnement cellulaire adéquat pendant votre vie, ces gènes prédisposant peuvent rester silencieux et ne jamais s’exprimer. Il s’agit là d’une excellente nouvelle à condition d’être proactif au quotidien.

L’usage de la cigarette est nocif pour la santé. Une fois dans votre organisme certains ingrédients de la cigarette génèrent des substances toxiques cancérigènes que votre foie tentera à chaque fois de neutraliser à condition de lui donner en abondance les nutriments, vitamines et minéraux nécessaires, ce qui est rarement le cas.

La recherche médicale actuelle démontre que même une personne ayant une alimentation très convenable peut être déficiente en certains nutriments. Cela étant principalement dû à l’appauvrissement des sols d’où la nécessité de supplémenter avec un multivitamines et minéraux de qualité. Deux autres suppléments de base sont recommandés à titre préventif : les huiles de poissons oméga-3 et la vitamine D3. Cette dernière contrôle directement plus de 900 gènes dont certains sont associés aux maladies auto-immunes.

En bref, parmi les incontournables favorisant la santé, on retrouve :

• une alimentation riche en phytonutriments (beaucoup plus de légumes de couleurs variées que de fruits), pauvre en sucre, pain, pâtes… et suffisamment de protéines. Lorsque cela est possible, consommez des aliments biologiques surtout pour la liste des 12 aliments les plus contaminés. www.ewg.org/dirty dozen.
• l’exercice sous diverses formes
• les soins de votre structure corporelle
• une saine gestion du stress et de vos émotions
• le sommeil, la détente, la relaxation, la méditation.

Sur votre route du maintien de la santé, vous apprécierez les ouvrages ci-dessous. Si la santé est comparable à la lumière et que la maladie est la noirceur, à quoi bon se battre avec la noirceur? Mettons-y de la lumière!

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Références :

Dr Gaétan Brouillard MD, La santé repensée

K Turner Ph.D. , Rémission radicale Survivre au cancer malgré les pires pronostics

Dr Wahls MD, Sclérose en plaques : Ma rémission grâce au régime paleo

Suggestions de lecture

Deux livres coups de coeur à propos du cancer

Nous sommes malheureusement tous touchés de près ou de loin par le cancer. La lecture de livres sur le sujet est cruciale pour tous, tant pour la personne qui a reçu un diagnostic de cancer que pour ses proches et pour quiconque veut, à titre préventif, optimaliser sa santé.

J’aimerais donc attirer l’attention sur deux livres parus en 2016. Il s’agit de l’excellent ouvrage de Kelly A. Turner, Ph. D., intitulé Rémission radicale, survivre au cancer malgré les pires pronostics, et du dernier livre de Josée Blanchette, journaliste au Devoir, intitulé Je ne sais pas pondre l’oeuf, mais je sais quand il est pourri. Lire davantage

Nous sommes malheureusement tous touchés de près ou de loin par le cancer. La lecture de livres sur le sujet est cruciale pour tous, tant pour la personne qui a reçu un diagnostic de cancer que pour ses proches et pour quiconque veut, à titre préventif, optimaliser sa santé.

J’aimerais donc attirer l’attention sur deux livres parus en 2016. Il s’agit de l’excellent ouvrage de Kelly A. Turner, Ph. D., intitulé Rémission radicale, survivre au cancer malgré les pires pronostics, et du dernier livre de Josée Blanchette, journaliste au Devoir, intitulé Je ne sais pas pondre l’œuf, mais je sais quand il est pourri. Comme cette dernière a elle-même survécu à trois cancers, son livre contient beaucoup d’informations pertinentes, et elle en dit qu’il est le livre qu’elle aurait aimé lire à 23 ans, lorsqu’elle a été atteinte de cancer pour la première fois.

Comme nous le rappelle Dr Richard Béliveau, nous portons tous en nous, à partir de l’adolescence, des cancers microscopiques qui peuvent rester latents et indétectables, et dont un système immunitaire en santé peut très bien s’accommoder, et 75 % des cancers pourraient être prévenus grâce à la modification de notre style de vie.

Kelly Turner, chercheure spécialisée en oncologie et consultante en médecine intégrative ou fonctionnelle, a analysé plus de 1 000 cas de rémission radicale. Elle a parcouru le globe pour interviewer une centaine de thérapeutes alternatifs. Elle a répertorié 75 facteurs physiques, émotionnels et spirituels ayant joué un rôle dans le processus de guérison des survivants. Parmi ceux-ci, elle a retenu neuf facteurs clés mis en œuvre par les personnes qui s’en sortent.

Pour chacun de ces facteurs, elle présente les études scientifiques les plus récentes, les traitements complémentaires existants et les témoignages de cas de rémission radicale. Les neuf facteurs clés sont : changer radicalement son alimentation, prendre en main sa santé, suivre son intuition, ajouter des suppléments et des plantes médicinales, cultiver les émotions positives, miser sur le soutien social, approfondir sa spiritualité et avoir de bonnes raisons de vivre.

Une rémission est qualifiée de radicale lorsque le cancer disparaît alors que le patient n’a reçu aucun traitement médical classique, que le cancer résiste aux traitements de la médecine classique, mais disparaît quand le patient se tourne vers une approche de médecine alternative, ou encore qu’un patient souffrant de cancer a recours à la fois à la médecine classique et à des approches alternatives dans le but de renverser un pronostic statistiquement négatif (c’est-à-dire que le cancer laisse au patient moins de 25 % de chances de survivre cinq ans).

Ce livre est rempli d’espoir. Il constitue un outil important d’inspiration, de motivation et de prévention. Les cas présentés sont impressionnants. Ils nous font voir la magnificence et le savoir-faire trop souvent méconnu et sous-estimé de l’intelligence innée des forces vitales qui nous habitent.

Notre corps est composé de matière faite de molécules, d’atomes et de particules subatomiques. Il est un continuum énergétique en communication constante avec son environnement. Les connaissances scientifiques actuelles font clairement apparaître un lien entre le cancer et l’épigénétique. L’alimentation, le repos, le sommeil, l’exercice, la gestion du stress conscient et inconscient, la capacité à éliminer les toxines et l’équilibre structural neuro-vertébral sont des facteurs épigénétiques, c’est-à-dire qu’ils influencent directement l’expression de nos gènes pour le meilleur ou pour le pire. À nous de faire quotidiennement de bons choix. Dans cette optique, vous trouverez de l’information pertinente dans les livres mentionnés ci-dessous.

Puisse la lecture de ces livres apporter paix et espoir à chacun de vous et participer à l’émergence d’une médecine plus inclusive, axée sur la prévention et sur le soutien absolu des forces vitales humaines.

Marie-Monique Robin, Notre poison quotidien. La responsabilité de l’industrie chimique dans l’épidémie des malades chroniques.
Dr David Perlmutter MD, Grain Brain : the surprising truth about wheat, Carbs and Sugar – your Brain’s Silent Killers. Version française : Ces glucides qui menacent votre cerveau.
Dr David Perlmutter, L’intestin au secours du cerveau. R. Béliveau et D. Gingras, Prévenir le cancer.

Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation
Cuisiner pour vaincre la douleur et l’inflammation chronique
par Jacqueline Lagacé Ph.D.
www.jacquelinelagace.net

Molecules of emotion
par Candace B. Pert PhD

Grain Brain
The surprising truth about wheat, carbs, and sugar – Your brain’s silent killers par Dr David Perlmutter, MD Neurologue.
Maintenant traduit en français Ces glucides qui menacent notre cerveau
www.drperlmutter.com

The blood sugar solution 10-day detox diet cookbook.
Excellentes recettes et conseils généraux par Dr Mark Hyman MD
www.drhyman.com

Mechanobiology and diseases of mechanotransduction
Annals of medecine 2003
Lire davantage

...

The architecture of life
Scientific American | January 1998
by Dr Donald Ingber MD PhD
Lire davantage

...

Energy medicine, the scientific basis
Energy medicine in therapeutics and human performance

par James L. Oschman PhD

No grain no pain
Dr Peter Osborne
www.drpeterosborne.com

La biologie des croyances
par Bruce Lipton PhD
The Biology of Beliefs
www.brucelipton.com

Champs électromagnétiques

www.stopponsla5g.ca

Excellents sites où vous trouverez des informations concernant une utilisation plus sécuritaire de la technologie 4G actuelle.
www.ehtrust.org

OGM Organisme génétiquement modifié

Institute for responsible technology
www.responsibletechnology.org

Pour faire des choix éclairés comme consommateurs. Organisme dédié à la protection de la santé publique et de l’environnement.
Environmental working group
www.ewg.org